Construit dans l'entre-deux guerres, l'objectif est de lutter contre la tuberculose qui se développe depuis la fin de la Première guerre mondiale. En tant que sanatorium, les chambres des patients sont orientées au sud tandis que les bureaux et les pièces de service sont orientés au nord.

Des extensions viennent compléter l'ensemble qui mesure jusqu'à 243 mètres de long (La Voix du Nord du 17/07/16). Les deux ailes latérales accueillent les patients et sont reliés par un corps central abritant les salles d'opération, de stérilisation, de radiologie, etc. (La Voix du Nord du 31/05/21)

Historique :

- 1929 : Roger Salengro, député-maire de Lille, Oscar Lambert, cancérologue et administrateur des hospices civils, et Albert Châtelet, recteur d'académie, décident la construction d'un hôpital-sanatorium (La Voix du Nord du 17/07/16).

- octobre 1932 : le projet est approuvé et début du chantier (La Voix du Nord du 17/07/16).

- 2 avril 1936 : sur proposition du professeur Oscar Lambret, les élus lillois décident de nommer le bâtiment en l'honneur d'Albert Calmette qui a mis au point en 1921 à Lille le vaccin BCG (La Voix du Nord du 31/05/21)

- fin de l'été 1936 : premiers malades soignés : 450 lits (La Voix du Nord du 17/07/16).

- 30 mai 1937 : inauguration officielle du bâtiment (La Voix du Nord du 31/05/21)

- 1996 : il n'y a plus que 300 lits disponibles

- 2016 : l'ensemble des usagers devraient avoir déménagé pour le nouvel Institut Coeur-poumon (La Voix du Nord du 17/07/16).

- printemps 2020 : dans le cadre de la crise sanitaire de la COVID-19, l'hôpital veille en particulier aux patients atteints du virus, les isolant ainsi du reste des malades répartis dans les autres édifices (La Voix du Nord du 19/03/20)

- printemps 2021 : avec la construction de l'Institut Coeur-Poumon, l'hôpital s'est vidé mais il est possible de lui trouver un avenir. C'est un lieu emblématique et le directeur général du CHU de Lille, Frédéric Boiron, souhaite garder l'édifice pour du tertiaire (administration, informatique) ou peut-être y regrouper des activités aujourd'hui mal localisées (Nord Eclair du 01/06/21). les membres de l'association du musée aimeraient aussi beaucoup utiliser l'édifice pour y aménager un réel musée de la médecine : 5000 pièces dorment dans les sous-sols (La Voix du Nord du 31/05/21)

- début juin 2023 : actuellement en travaux, une centaine de patients de l'hôpital gériatrique Les Bateliers sera accueillie au 4e étage fin 2023/début 2024 (La Voix du Nord du 01/06/23)